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Lieu
Virtuel
Date
28 au 30 janvier 2022

Atelier de traduction pour traducteur·trices·s littéraires et étudiant·e·s en traduction espagnol·e·s

En ligne du 28 au 30 janvier 2022

Une initiative de Québec Édition et du Bureau du Québec à Barcelone

Avec le soutien financier du ministère de la Culture et des Communications du Québec et de la Ville de Montréal

14 traductrices espagnoles et 1 traductrice argentine réunies pendant trois jours autour de la littérature québécoise.

Traduction collective d’une nouvelle de Michael Delisle.

Programme

Vendredi 28 janvier, 10h-12h30 (Québec) / 16h-18h30 (Espagne)

  • Mot d’ouverture de Sébastien Lefebvre, gestionnaire et responsable des projets d’exportation à Québec Édition
  • Présentation de l’atelier par Luisa Lucuix, coordonnatrice de l’évènement et traductrice espagnole de littérature québécoise
  • Conférence d’ouverture de David Bélanger : « Transmettre le Québec et sa littérature »

Samedi 29 janvier, 10h-12h30 (Québec) / 16h-18h30 (Espagne)

  • Atelier pratique : « Traduire du Québec, un défi ou une découverte ? »
  • Mot d’ouverture de Luisa Lucuix
  • Présentation de Louis Jolicœur
  • Discussion de groupe autour des défis de la langue québécoise : Sonja Fink, Louis Jolicœur, Luisa Lucuix et Pablo Strauss

Dimanche 30 janvier, 10h-12h30 (Québec) / 16h-18h30 (Espagne)

  • Atelier pratique : « Variations sur une nouvelle »
  • Retour des participants sur leur expérience de traduction de la nouvelle « Témoignage », de Michael Delisle (Rien dans le ciel, Boréal, 2021)
  • Rencontre avec Michael Delisle

Intervenant.e.s professionnelles

Luisa Lucuix a grandi à Séville (Espagne) et fini ses études de communication à Paris (Université Paris XIII), avec le programme Erasmus. Titulaire d’un master en métiers du livre (Groupe Santillana/Université de Salamanque), elle a travaillé une douzaine d’années comme assistante éditoriale, correctrice et coordinatrice de projets pour des maisons d’édition espagnoles et françaises. Installée à Paris, elle découvrit la littérature québécoise en 2015 grâce au prix France-Québec. En 2016, le Bureau du Québec à Barcelone l’a invitée au Salon du livre de Québec : cette expérience inestimable l’a confortée dans son envie de traduire et participer à faire connaître cette littérature en Espagne. En 2019, elle a coordonné, à Madrid, pour le Bureau du Québec et Québec Édition, la première édition d’Encuentros Québec. Elle vit aujourd’hui à Séville, combinant ce type d’activités avec la traduction et collaborant avec les éditions XYZ et Québec Amérique comme agent littéraire pour une sélection de leurs titres. Jean-Philippe Baril Guérard, François Blais, Martine Desjardins, Naomi Fontaine, Christian Guay-Poliquin, Anne Hébert, Gabrielle Roy, Jocelyne Saucier, Dominique Scali et Audrée Wilhelmy se trouvent parmi les auteur.e.s qu’elle a traduits.

David Bélanger est attaché à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université de Montréal, où il enseigne la littérature québécoise et la création littéraire. Il est également directeur de rédaction de la revue de création littéraire XYZ. La revue de la nouvelle, qu´il fonde en 1985. Il a publié plusieurs ouvrages sur la littérature québécoise dont Il s’est écarté. Enquête sur la mort de François Paradis (Nota bene, 2019), où il applique la méthode de critique « policière » de Pierre Bayard au roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon ; Sortir du bocal (Boréal, 2021), un essai de critique littéraire « par lettres » avec Michel Biron ; et Appelée à comparaître. La littérature dans les fictions québécoises du XXIe siècle (Presses de l´Université de Montréal, 2021), une anthologie de la littérature québécoise de 2000 à nos jours.

Louis Jolicœur est écrivain, traducteur, interprète et professeur de traduction et d’interprétation à l’Université de Laval, où il est également directeur des programmes de traduction. Ses activités de recherche se concentrent actuellement sur la diffusion de la littérature québécoise dans le monde au moyen de la traduction, les liens entre traduction et postcolonialisme, la réceptivité, la manipulation du discours, ainsi que sur l’éthique et les questions identitaires en traduction et en interprétation. Membre de PEN Québec, il milite pour une reconnaissance accrue de la traduction comme vecteur privilégié du dialogue entre les cultures. Auteur d´un essai sur la traduction littéraire, de romans et de recueils de nouvelles, il a aussi traduit une dizaine de romans et de recueils, de l’anglais et de l’espagnol vers le français. Ses articles et conférences portent principalement sur les enjeux politiques de la traduction et de l’interprétation, la traduction littéraire et la littérature québécoise. Il a été reçu à l’Académie des Lettres du Québec en 2017.

Sonja Finck a grandi dans l’ouest de l’Allemagne et vit aujourd´hui entre Gatineau (au Québec) et Berlin. Après avoir suivi une formation de circassienne à Toulouse, elle poursuit des études en traduction littéraire à l’Université de Düsseldorf. Depuis près de vingt ans, elle traduit du français et de l’anglais vers l’allemand, et compte plus de cinquante traductions publiées : romans, littérature jeunesse, pièces de théâtre, films et essais. Elle est lauréate du prix André-Gide 2006 (prix pour la relève en traduction littéraire), du Deutscher Jugendliteraturpreis 2018 (prix national allemand pour la littérature jeunesse) et du prix Eugen-Helmlé 2019 (pour l’ensemble de son œuvre du français vers l’allemand, notamment au titre de traductrice d’Annie Ernaux). Elle porte un grand intérêt à la littérature du Québec. Parmi les auteurs et autrices québécois qu’elle a traduits, on trouve Gabrielle Roy, Jocelyne Saucier, Naomi Fontaine, Catherine Mavrikakis, Christian Guay-Poliquin, Louis-Karl Picard-Sioui, Sophie Bienvenu, Wajdi Mouawad et Ryad Assani-Razaki. Elle a aussi organisé une formation pour traducteurs littéraires allemands à Montréal en mai 2019.

Pablo Strauss a traduit vers l’anglais dix ouvrages de fiction québécoise. Il a été trois fois finaliste du Prix littéraire du Gouverneur général : en 2020, pour son travail sur Ici, ailleurs, de Matthieu Simard (Alto, 2017) ; en 2019, pour sa traduction de Synapses, de Simon Brousseau (Le Cheval d’août, 2016) ; en 2017, pour sa traduction de L’année la plus longue, de Daniel Grenier (Le Quartanier, 2015). Il a également publié des critiques, des essais ainsi que de courtes traductions dans les revues Granta, Geist et The Montreal Review of Books. Il a grandi à Victoria (Canada) et vit maintenant à Québec depuis une quinzaine d’années.

Michael Delisle est poète, romancier et nouvelliste. Il est lauréat du prix Émile-Nelligan (Fontainebleau, Les Herbes rouges, 1987), du prix Adrienne-Choquette (Le sort de Fille, Leméac, 2005), et du Grand Prix du livre de Montréal (Le Feu de mon père, Les éditions du Boréal, 2014), et également finaliste au Prix des libraires du Québec 2015. Parmi ses œuvres les plus récentes se trouvent ses deux recueils de nouvelles Le Palais de la fatigue (Boréal, 2017) et Rien dans le ciel (Boréal, 2021), d’où est tiré « Témoignage », la nouvelle choisie pour la séance de traduction collective de cet atelier. Michael Delisle a enseigné la littérature au Cégep du Vieux-Montréal de 1992 à 2020.